Acces - le Japon Imperial
Voie Aérienne
Les principaux aéroports sont celui de Narita
(Tokyo) et Osaka . Tous deux
accueillent des lignes internationales classiques
et suborbitales régulières et quelques vols corporatistes à direction
des deux principales stations orbitales japonaises, Amaterasu et Raiko (cf.
Shadowspace). Les principales lignes aériennes régulières sont à destination
de Hong-Kong, Seattle, San Francisco, Los Angeles, Manille et Seoul. Les lignes
suborbitales régulières relient Tokyo à Seattle, Hong Kong, Washington DC,
Denver et San Francisco.
Voie Maritime
Chiba et Osaka sont les deux principaux ports du Japon Impérial. Les
principales lignes maritimes relient ces ports à Seattle, Hong-Kong,
Vladivostok, Sidney, Manille, Seoul, San Francisco et tout le reste de la sphère
pacifique.
Etrangers métahumains
Le Japon Impérial accueille sur son sol tous les métahumains quelle que soit
leur nationalité mais ils ne peuvent obtenir que le visa touristique. Les
candidats métahumains aux visa d'études ou de long séjour n'obtiennent jamais
satisfaction à moins d'être dument sponsorisés par une corporation accréditée
auprès des autorités impériales.
Les métahumains de nationalité japonaise sont soumis à des restrictions légales
en ce qui concerne leur lieu de résidence, l'accès aux études, l'accès au
travail et ainsi de suite. Cette question sera abordée plus en détail mais
officiellement, la loi japonaise des années 2050 est basée sur une séparation ethnique et
culturelle analogue à celle observée par les USA après l'abolition de
l'esclavage. Dans la pratique, les métahumains japonais forment la nouvelle
caste des intouchables japonais. Les métahumains étrangers ont un statut un peu
plus correct (image de marque oblige) mais les tracasseries administratives et
policières sont presque la normale en ce qui les concerne.
Restrictions Douanières
Les produits alimentaires étrangers (y compris
l'alcool) sont frappés de lourdes taxes. Tous les cyberdecks et logiciels de
fabrication étrangère doivent être enregistrés pour franchir la douane et il
est interdit de les vendre ou de les dupliquer sur le territoire japonais.
Le bioware et le cyberware sont autorisés sans restrictions légales à
condition qu'il ne soit pas dangereux pour autrui (les glandes à poison, les
griffes rétractiles ou les interfaces d'arme par exemple). Dans le doute, les
douanes jugent de la dangerosité potentielle de l'implant et exigent si
nécessaire son retrait ou sa désactivation (par exemple : une prothèse
optique avec rangefinder peut à la discrétion du douanier être considérée
comme potentiellement dangereuse puisqu'elle facilite le tir...). Une politesse
parfaite est de mise pour éviter de trop souffrir de ce genre de décisions
arbitraires. Dans ce domaine, la politique officieuse des douanes est : plus
vous la ramenez, plus vous perdrez de temps et d'argent mais tout ça dans la
plus parfaite politesse. Si votre passeport porte déjà la trace de visites
antérieures durant lesquelles vous n'avez posé aucun problème, on sera un peu
plus coulant sur votre cyberware tant qu'il n'est pas visiblement destiné à
permettre un meurtre. Bien évidemment, les armes à feu implantées sont
interdites.
Les employés corporatistes étrangers ne sont généralement pas ennuyés sur
le plan du cyberware "potentiellement dangereux" à moins d'être des
métahumains...
Port d'Arme
Même si le Japon Impérial dispose à nouveau
d'une armée puissante, les citoyens ont toujours les plus grandes difficultés
à obtenir l'autorisation d'être armés. Bien que des permis spéciaux soient délivrés
pour certaines armes blanches (pour les maitres des écoles de Kendo par
exemple), les autorités ont tendance à se montrer très zélées lorsqu'il
s'agit de contrôler dans quelles circonstances un citoyen fait usage d'une arme
qu'il possède légalement. Au niveau des armes à feu, plus le calibre ou les
performances de l'arme sont grands et plus elle est introuvable, y compris au
marché noir. Paradoxalement, il n'existe aucune restriction légale à
l'utilisation d'une armure personnelle. Contrairement à ce qui se passe souvent
à l'étranger, obtenir de faux permis de port d'arme ou pirater les bases de
données des autorités n'est pas vraiment le genre de choses à la portée du
shadowrunner moyen.
Les forces de sécurité corporatiste ne sont pas autorisées à arborer autre chose qu'un pistolet de calibre léger ou moyen en dehors des périmètres de leur compagnie. Les corporations japonaises ne sont pas autorisées à utiliser des véhicules équipés d'armes (en particulier d'armes lourdes…) en dehors des enclaves corporatistes.
Toutes les munitions analogues aux balles explosives, fléchette ou APDS sont interdites. Idem pour les implants corporels de type griffes rétractiles ou rasoirs implantés. Même les agents corporatistes des mégacorpos n'ont pas le droit d'avoir sur eux de tels articles et implants en dehors des enclaves de leur corporation. Avec l'effritement du pouvoir impérial brièvement restauré en 2006 (voir l'historique), on peut s'attendre à un assouplissement notable de la législation en ce qui concerne les corporations.
Depuis la Restauration (= l'année 2006) Une dispense spéciale existe pour tous les japonais de sexe masculin issus de la noblesse. Ils peuvent en permanence porter le daisho (couple katana/wakisashi) du samourai. Les bases de données de la police et de tous les services de sécurité corporatistes ont une liste très à jour accompagnées de la photo de toutes les personnes susceptibles de par leur rang d'utiliser ce privilège.
Une autre dispense spéciale concerne les officiers de l'armée et de la police qui sont autorisés a porter sur eux une arme d'ordonnance qui ne doit cependant pas dépasser les calibres légers et seulement avec des munitions standard.