Megacorporations Etrangeres de classe AA - le Japon Imperial

La réglementation japonaise en ce qui concerne les compagnies basées à l’étranger est faite de telle manière que les corporations nippones soient le plus souvent favorisées. Cela n’a pas empéché un grand nombre de firmes étrangères d’implanter des succursales au Japon qui représente un marché des plus juteux et certaines d’entres elles se sont hissées au dessus de la masse. La liste qui suit est non limitative.

DocWagon International
Président : Frederick Long
Siège : Atlanta – Etats Confédérés d'Amérique
Siège japonais : Tokyo

DocWagon a installé ses premières franchises au Japon en 2046 et depuis cette date, la corporation n'en a pratiquement pas créé une seule. Les lois sur les armes au japon, le fait que la criminalité violente soit cantonnée à des gangs bien précis et que la plupart des catastrophes à grande échelle étant potentiellement vraiment à grande échelle (tremblements de terres…) font en effet du marché japonais un marché plutôt limité par rapport aux frais nécessaires à entretenir l'infrastructure d'une compagnie comme DocWagon (médecins, pilotes, ambulances, hélicoptères…). Le besoin existe mais peu de franchisés ont les capacités financières d'assurer de tels couts de fonctionnement et donc, seules les principales villes (Tokyo, Osaka, Kyoto, Kobe…) sont couvertes. L'essentiel de la clientèle de DocWagon est recrutée parmi les gens aisés et contrairement à ce qui se passe en amérique, les milieux criminels (hors Yakuza) y ont très difficilement accès ("milieux criminels" inclut bien évidemment les shadowrunners aux yeux des autorités). Là encore, la collusion entre pouvoirs publics, corporations japonaises et Yakuza ont fait en en sorte que les responsables locaux de DocWagon comprennent rapidement ou était leur intérêt…. Les ressortissants étrangers humains et métahumains titulaires de contrats DocWagon sont bien évidemment couverts comme à l'accoutumée mais à condition d'être en règle avec les autorités ce qui exclut automatiquement tous ceux qui entrent clandestinement au Japon (les franchises locales de DocWagon bénéficient d'une particularité légale japonaise, soutenue par les 5 japanacorps membres de la Cour Corporatiste, leur permettant d'être dégagées de toute responsabilité si elles n'interviennent pas pour sauver une personne parce que celle-çi n'est pas entrée légalement dans le pays…la Cour tolère cela parce que même si DocWagon est extraterritoriale, ses interventions ont toujours lieu en dehors de son propre "territoire", la seule exception concernant bien évidemment un client affilié à une autre corporation extraterritoriale et récupérée dans l'enceinte de celle-çi…dans ce cas précis, DocWagon ne doit pas chercher à savoir si la personne en question est entrée légalement au Japon… comme dit le proverbe, on ne prète qu'aux riches).
L'acquisition durant l'année 2052 par Yamatetsu de la firme CrashCart, un concurrent de DocWagon, rend le créneau local de la corporation américaine encore plus fragile.

 

Eastern Tiger Corporation
Président : Se Jong Lee
Siège : Pusan, Corée Unifiée
Siège japonais : Osaka

Le plus gros conglomérat coréen est construit autour d'un noyau d'industrie lourde et d'industrie pétrochimique avec une diversification croissante vers de nouveaux marchés comme l'agriculture, les produits de consommation, les biotechnologies et les médias. Les intérets japonais en Corée sont tels que depuis le début du siècle, ETC a eu maille à partir avec ses homologues du pays du Soleil Levant à de nombreuses reprises tout en étant en même temps un sous-traitant essentiel pour les grands chantiers impulsés par le gouvernement local et les corporations japonaises. En s'appuyant sur une clientèle coréenne déjà implantée dans l'archipel nippon et sur l'exploitation des ressources pétrolières et gazières du reste de la sphère asiatique, Eastern Tiger Corporation est parvenue non seulement à repousser la plupart des assauts japonais mais aussi et surtout à s'étendre en malaysie, en polynésie, en australie, et même à Osaka et à Seattle. Ces deux derniers endroits sont encore ceux ou ETC est la moins bien implantée, principalement en raison de vieilles inimitiés avec Mitsuhama et Renraku toutes deux solidement installées à Seattle et difficilement contournables sur le sol japonais. La situation de ETC est à la limite entre le statut de AA et celui de simple multinationale de catégorie A et il se peut qu'elle subisse quelques déconvenues brutales dans un avenir proche si elle ne parvient pas à s'implanter solidement à l'étranger. Si ses problèmes s'avèrent sérieux, l'économie coréenne risque de patir énormément des blessures infligées à son géant national. Un des rares marchés ou la corporation coréenne conserve une certaine avance sur les japonais est le forage maritime (les japonais préférant s'orienter vers le solaire, le vent et le nucléaire) et il y a même eu quelques joint-ventures de faible importance menées en partenariat avec Yamatetsu.

Wuxing Incorporated
Président : Wu Lung Wei
Siège : Hong Kong – Zone de Libre Entreprise de Hong Kong
Siège japonais : Osaka

La mégacorpo chinoise encore peu connue en occident et qui grimpe lentement et surement vers le cercle des AAA est très impliquée dans le fret international maritime de toute la sphère pacifique, directement ou par le biais de plusieurs filiales, y compris japonaises. Wuxing contrôle également les Studios Nicky Saitoh, fondés par l’acteur japonais fétiche du simsens d’action dont la société est très cotée sur le plan international et incontournable sur le marché japonais. La stratégie apparente de Wuxing est de s'adresser en priorité aux corporations originaires du reste de la sphère pacifique en tant que partenaires ou associés tout en prenant délicatement le contrôle de firmes nippones de faible importance. Wuxing est en rapports assez profitables avec Eastern Tiger Corporation et possède des liens financiers étroits avec la Malaysian Independant Bank, sa principale source de capital extérieure à la Chine continentale ou Hong-Kong. Avec des filiales comme Soba Foods, Eastern Electronics et Lotus Multimédia, Wuxing est également parvenue à forger son petit créneau sur le marché des consommateurs japonais aisés avides de produits étrangers onéreux car surtaxés.