Shadowspace – Les Voyages

Sur Terre
-         Vols hypersoniques : il s'agit des avions à haute vitesse modernes. Un vol de Seattle à Tokyo en hypersonique coûte environ 2000 nuyens et prend environ 4 heures.

-         Suborbitaux : sensiblement plus chers que les hypersoniques, les vols suborbitaux utilisent une trajectoire courbe semi-ballistique suffisamment basse pour ne pas dépasser les limites de la gaiasphère. Seattle/Tokyo par suborbital ne prend qu'une heure mais coute 12.500 nuyens.

Toutes les grandes capitales ainsi que de nombreuses villes comme Seattle, Las Vegas, Denver, Dallas, Osaka, Kyoto, Shangai, Hong-Kong, Melbourne, Perth, Venise, Kiev et d'autres sont reliées par suborbitaux selon des modalités plus ou moins régulières.


V
ers l'orbite
Un vol orbital amène sa cargaison en orbite basse en trois heures. Compter une heure de plus pour les maneuvres vers l'orbite géostationnaire la plus haute. La charge que peut emmener chaque passager est minutieusement limitée et contrôlée. Ceux qui ne sont pas envoyés là-haut par une corporation ou une agence gouvernementale payent jusqu'à 10.000 nuyens + 1500 nuyens par kg de bagages jusqu'à 40 kg maximum.


V
ers les point Lagrange
-         L-1 : comme un trajet en orbite géostationnaire
-         L-2 à L-4 : environ 6 heures et 12.000 nuyens + 1500 par kg de bagages.


V
ers la Lune
Se poser sur la Lune ou atteindre le point Lagrange L-5 en orbite lunaire est un peu plus hasardeux car la distance Terre-Lune n'est pas stable. Compter de 36 à 45 heures de la Terre à L-5 et une heure de plus jusqu'à la surface lunaire. Multiplier cette base horaire par 5000 ny pour connaître le prix du voyage. Cette durée inclut les escales normales en orbite terrestre et un vol rapide direct prend environ 20% moins de temps (et 50% plus d'argent au minimum).

NB : j'ai délibérément refusé de prendre en compte les facteurs comme la latitude du point de départ sur la Terre et la position relative de la destination. Les durées de voyage indiquées sont donc très "abstraites" mais permettent à un Maitre de Jeu de fixer une durée de voyage à ses joueurs (ou d'avoir une base de travail si ceux ci sont plus exigeants que moi sur un plan scientifique).


Considérations Diverses
Se rendre en orbite ou sur une base lunaire n'est pas à la portée de tout le monde. En premier lieu, il faut avoir les moyens financiers et une bonne raison de faire cette dépense.

En second lieu, mais c'est le plus important, tout le monde n'est pas autorisé à grimper en orbite.

Chaque puissance spatiale nationale ou corporatiste possède ses propres lanceurs et ses propres vols vers ses installations. En dehors de leurs employés dùment accrédités et de certains consultants ponctuels, peu de gens ont une raison valable de se rendre sur les installations orbitales ou lunaires.

Occasionellement, des scientifiques ou des universitaires, voire des ingénieurs qui ne sont pas affiliés à une corporation donnée se voient autorisés à venir faire un bref séjour d'études sur une station spatiale ou une base lunaire. Ce genre de visite est généralement conçu pour resserer les liens entre l'invité et son hôte ou afin de réaliser une bonne opération de relations publiques (par exemple lorsque AresSpace offre chaque année un séjour d'une semaine sur Apollo aux 10 meilleurs étudiants d'amérique du nord qui viennent de boucler un masters en sciences environnementales, en ingéniérie spatiale ou en astrophysique… étudiants qui ont certainement déjà été approchés par leurs recruteurs ou se sont vùs offrir des bourses pour étudier dans une université où Ares a des intérets…).

Daedalus et dans une moindre mesure Amaterasu accueillent quelques touristes mais pour la plupart des shadowrunners sortir de la gaiasphère implique soit d'être recruté pour se faire, soit d'usurper l'identité d'un groupe de personnes accréditées en sachant que "là haut" les gens sont assez peu nombreux au sein de chaque puissance spatiale pour que la plupart d'entres eux se connaissent de vue.

Le tourisme lunaire à vocation scientifique est un peu plus en vogue et attire nettement plus de monde (géologues, astrophysiciens, ingénieurs miniers, planétologues…). Les installations sur place sont très sommaires mais la Lune offrant des possibilités de long séjour supérieures à celles des installations orbitales (et sa faible gravité étant moins inconfortable aux terriens qu'une apesanteur totale), il est déjà envisagé de procéder à des opérations internationales/intercorporatistes sur le satellite de la Terre. Officieusement, AresSpace et le NSDC envisagent même afin d'étendre leur influence sur une lune relativement vaste d'encourager l'installation de prospecteurs ou de chercheurs "indépendants" (tenus en laisse par des prèts bancaires bien calibrés entres autres…) histoire non seulement d'obtenir plus de précisions sur les ressources minérales de la Lune et leur exploitation mais également de se faire bien voir en se la jouant "les corporations audacieuses et tournées vers l'avenir qui aident les pionniers de la nouvelle frontière".

Les prestataires
Tous les protagonistes officiels déjà cités disposent de leurs propres lanceurs et astronautes et même de vols réguliers ou semi-réguliers entre leurs différentes installations orbitales ou lunaires.

A titre de rappel, la liste de ces puissances est : AresSpace, le NSDC, le Département Korolev, Saeder-Krupp, l'UCASAF, les Nippon Space Forces, Aztechnology et la Fédération Australasienne.

D'autres groupes peuvent également envoyer du monde ou du matériel sur orbite sans passer par les "puissances spatiales" réelles. Certains ont des hommes ou des installations leur appartenant au dessus de nos tètes mais la plupart se contentent de satellites inhabités ou même de faire de l'argent en permettant à d'autres d'envoyer ce qu'ils veulent là-haut.

On peut citer entres autres : Fuchi Industrial Electronics via sa filiale Fuchi Orbital, Yamatetsu, Federated Boeing, la Nation Sioux, Tir Tairngire, Tir Nan nOg, la Corée, plusieurs des nouvelles nations chinoises, l'Amazonie, la Grande-Bretagne, la Norvège, la France, l'Italie et la Turquie.

Fuchi Orbital et Federated Boeing sont pratiquement les seuls à envisager un véritable créneau commercial dans le domaine du transport spatial mais il leur faut attendre que les protagonistes majeurs acceptent de nouveaux joueurs sur le terrain ou qu'ils puissent développer des installations conséquentes sur la Lune ou en orbite. Pour l'instant, ces deux corporations sont donc réduites à offrir leurs services aux petites nations ou corporations désireuses de placer un satellite sur orbite. Il peut leur arriver d'obtenir en sous-traitance un transport plus conséquent pour un des protagonistes majeurs mais c'est plutôt rare. Par contre, il leur arrive un peu plus fréquemment de monter une opération commune avec une autre puissance spatiale de leur calibre lorsque chacun possède des compétences ou des facilités logistiques complémentaires.

La liste des entités nationales, corporatistes ou plus secrètes possédant des satellites de diverses sortes est trop longue pour figurer ici et un grand nombre de ces engins sont soit construits afin d'être les plus furtifs possibles, soit lancés sous une fausse étiquette. Les puissances majeures possédent des "atouts stratégiques orbitaux" (Korolev est souvent mentionné à cet égard) mais on est loin de l'arsenal nucléaire  secret planqué sur orbite par un malade, au grand regret de Winternight entres autres…