Equipement Médical

Bacta
Le fluide miracle compatible avec plus de 98 % des organismes connus (en dehors de ceux qui y sont allergiques et d'une minorité d'espèces réfractaires). Le bacta tel quel est inutilisable sans une cuve spéciale. Il se présente comme un liquide de texture légèrement gélatineuse, transparent avec des teintes rosées ou rougeatres. Le bacta est extrèmement délicat à obtenir. Sa source la plus convoitée est la planète Thyferra qui alimente (par le jeu de la qualité et une politique commerciale monopolistique soutenue par l'Empire) plus de 95 % du marché. Des formes moins performantes de bacta (impossibles à reconnaitre à l'oeil nu par un non spécialiste) peuvent également être obtenues mais elles sont extrèmement rares, leur prix avoisine celui du bacta thyférrien et leurs capacités régénératrices sont inférieures de 25 à 50 %, voire plus. Pour obtenir du bacta, il faut de l'Alhazi, une plante thyférienne, du Kavam, un composé bactério-chimique, ainsi qu'un additif incolore, l'Ambori. Mais mème si l'on parvient à se procurer les ingrédients nécessaires, la qualité du bacta n'est rien sans les Verachen. Les Verachen forment la plus haute caste du peuple insectöide Vratix, natif de Thyferra. Ce sont eux et eux seuls qui connaissent les secrets de la formule du bacta de première qualité vendu à toute la galaxie et ils ne quittent jamais leur monde. Certains pensent mème que les conglomérats thyferriens gardent par devers eux une qualité encore supérieure de bacta. En dehors de ses propriétés régénératrices, le bacta est également une panacée qui fait effet sur plus de 60 % des bactéries, virus, bacilles et toxines connues. Un échantillon de bacta conserve sa pleine efficacité durant deux ou trois utilisations en moyenne avant de devenir totalement incolore et totalement inutile.

Brancard à Répulsion
Le modèle le plus courant de brancard, qui assure un transport stable des blessés les plus sérieux. Il est mème pourvu d'une fonction permettant de produire un champ répulsif partiel afin d'alléger le poids du patient, au cas ou le squelette de celui-ci serait brisé en de multiples endroits et pour éviter que son propre poids n'aggrave ses blessures. Un brancard à répulsion ne possède pas de système de direction et doit être dirigé manuellement. Il dépend donc de l'habileté et la rapidité de ses opérateurs. Il peut supporter un poids de 300 kilogrammes.

Cuve à Bacta
Une cuve à bacta est un instrument médical indispensable mais couteux à acheter et à faire fonctionner. En effet, il lui faut 300 litres de bacta pour fonctionner à plein. Par contre, la plupart des blessures sont guéries sans laisser de trace et il arrive mème assez souvent si l'on récupère un membre mutilé en bon état qu'on puisse le raccrocher à son propriétaire. L'opération chirurgicale nécessaire est souvent délicate (Diff = 20) mais si elle est suivie d'un séjour immédiat dans la cuve, la récupération complète des facultés motrices est constatée dans plus de 75 % des cas. Pour être opérationnel, le bacta est ionisé dans la cuve ou l'on immerge complètement le sujet pourvu d'un masque respiratoire. Un séjour en cuve de bacta a des effets extrèmements positifs mais tous ceux qui y sont passés reconnaissent que cela est par contre extrèmement désagréable : le goùt et l'odeur du fluide miracle parviennent à filtrer malgré le masque par capillarité, les zones blessées démangent cruellement le patient pendant que le bacta agit sur eux, on flotte pendant des heures ou des jours entiers dans un liquide tiède... une personne plongée dans du bacta récupère normalement 1 PdV par heure de traitement. Bien sùr, cela implique au préalable que les éventuels éclats et débris soient retirés de son organisme, que le virus qui l'affecte a été traité séparément ou n'est pas résistant au bacta, qu'un traitement anti-radiations lui a été administré et toute autre forme de soins appropriés à son état. Plonger un patient dans une cuve à bacta sans savoir de quoi il est atteint ou sans précautions peut s'avérer fatal...

Si un medpac a été utilisé durant la mème journée ou l'on procède à l'immersion dans le bacta, celle-ci ne fera effet qu'au bout d'un nombre d'heures égal à la quantité de PdV restitués par le medpac.

Médiscanner
Un appareil de petite taille destiné à assister un docteur (+1 aux jets en Diagnostic). Le médiscanner possède des fonctions d'analyse et d'observation basiques mais qui demeurent ridicules par rapport aux scanners fixes des antennes médicales. 

MedPac
Un medpac ne remplacera jamais un bon médecin ou une antenne médicale correctement équipée mais il permettra de faire face aux urgences et de remédier aux problèmes mineurs gràce à son arsenal de médicaments, antitoxines, anticoagulants, régénérants, antibiotiques, patchs de bacta, etc...
Utilisation d'un Medpac : elle se fait avec une compétence médicale appropriée au type de problème à résoudre (premiers soins, chirurgie, pharmacologie...). Si le jet dont la difficulté est fixée par le MJ est réussi, le patient voit son état stabilisé (mais pas forcément de manière définitive sans traitement adéquat...) au point de devenir transportable s'il ne l'était plus. Si le jet est réussi, le patient récupère également automatiquement 1d6 Points de Vie. Il n'est pas possible d'utiliser plus d'une fois par 24 heures un medpac sur un sujet donné, sauf s'il franchit un nouveau seuil de dégats après son traitement, par exemple en raison d'une autre blessure importante infligée par la suite. Lorsque le patient se trouve au Seuil de Dégats – Mortels (= il est en dessous de zéro PdV), un medpac ne peut qu'arréter le compte à rebours mais ne lui restitue pas 1d6 PdV. Seuls des soins hospitaliers, du bacta et du repos permettront au patient de revenir à un nombre de PdV positif.

Règle spéciale : lorsque un personnage tente d'utiliser un medpac ayant déjà servi, il a 1 chance sur 10 cumulative que celui-ci ne contienne plus ce qui lui est nécessaire parce que déjà utilisé entièrement. Faire réapprovisionner un medpack coute 10% du prix par usage antérieur (ainsi, un medpac ayant déjà servi trois fois aura 3 chances sur 10 de ne plus contenir un médicament précis lors d'une tentative ultérieure et il en coutera 30% de son prix de base pour le réapprovisionner correctement)

Il n'existe aucun medpac capable de soigner TOUTES les créatures vivantes de la galaxie. Généralement, le fabricant s'intéresse en priorité à l'espèce ou aux espèces qui forment le plus gros de son circuit de distribution. Lorsque l'on utilise un Medpac sur l'espèce à laquelle il est destiné, on a un bonus de +1 aux jets appropriés. S'il s'agit d'une espèce voisine de celle pour laquelle est prévu le pac (par exemple, deux espèces reptiliennes humanoides...) , il n'y a aucun ajustement. Les autres espèces imposent à la discrétion du MJ des pénalités de –1 à –5 selon leurs différences avec celle qui correspond au medpac et il est tout à fait possible qu'une espèce précise ne puisse être soignée par un medpac destinée à une autre espèce ou que ce qui sert de médicament pour certains soit mortel pour d'autres...

Exemple de medpac : les medpacs de l'armée impériale. Ils sont compacts et bien fournis mais destinés à des humains. Par voie de conséquence, on aura un bonus de +1 aux jets appropriés sur les humains, aucun ajustement sur les presque-humains ou certains humanoïdes comme les Twi'lek par exemple. Pour des espèces mammifères comme les wookies, le malus ne sera que de –1 alors que soigner un rodien reptilo-insectoïde ou un Mon Calamari pourra infliger une pénalité de –5.

Medpacs Améliorés
Plusieurs grandes firmes comme Chiewab ou Biotech fabriquent des Medpacs de dernière génération. Les règles sont sensiblement les mèmes que pour un Medpac classique mais tous les jets de compétence sont ajustés avec un bonus de +1 ce qui donne donc un bonus de +2 pour soigner l'espèce concernée par le medpac, +1 pour les espèces voisines et un malus de 0 à –4 pour les autres espèces. Il est tout à fait envisageable que d'ici quelques années la nouvelle génération de medpacs remplace en majorité les modèles classiques et que leur prix baisse donc sensiblement.

Paquetage Médical (Medikit)
Voici l'arsenal du médecin de campagne. Tout ce qui lui est nécessaire pour agir sur le terrain se trouve dans ce paquetage qui se présente comme un bloc rigide compact porté comme un sac à dos. Il comprend une multitude de logements et parties repliables qui incluent entres autres merveilles : l'équivalent de deux medpacs standard complets, un mediscanner, un masque à oxygène, un stérilisateur d'instruments et bien d'autres petites choses. Avec un tel équipement sous la main, un médecin bénéficie d'un bonus de +2 à tous ses jets de compétence sur le terrain, en plus des variables dues aux problèmes du patient ou à son espèce. La version Améliorée (qui équivaudrait à des Medpacs Améliorés et donnerait +3 aux jets de compétence) est encore rarissime et onéreuse (Dispo 3, prix : 2500 crédits).  

Stimulateur de Bacta
Un petit module ionisateur portable destiné à stimuler l'activité du bacta lorsqu'on l'utilise en cosses et non en cuve (voir çi-dessous). Son autonomie est de plusieurs centaines d'heures et il est pourvu de deux électrodes destinés à être enfichés à travers la cosse de protection jusqu'au fluide médicinal.

Synthétiseur de Cosses
Dans le cadre de blessures localisées sur un membre, une cosse de plastique étanche et stérile remplie de bacta peut être utilisée au lieu d'une immersion complète, ce qui est plus économique et évite d'encombrer une cuve. On utilise un senseur médical classique pour prendre les mesures de la zone anatomique à isoler,  le synthétiseur fabrique la cosse et on la fixe ensuite sur le patient avant de la remplir de bacta. Pour un humain ou une race de morphologie équivalente, une cosse à bacta peut contenir 2 litres (main, pied...), 10 litres (membre entier, cràne) ou 20 litres (torse). L'inconvénient majeur des cosses à bacta est que la faible quantité de fluide utilisée diminue  sensiblement sa puissance (la vitesse de guérison est réduite de 75 % à raison de 1 PdV par quatre heures d'exposition)