Chasseur TIE/In
Sienar Astronautique

 

Classe 

Chasseur

Fonction

Chasseur courte portée

Longueur

6.30 m

Equipage

1

Artilleurs

0

Passagers

0

Coque

12 K

Boucliers

Non

Maniabilité

+3

Vitesse

10

Hyperpropulsion

Non

Navordinateur

Non

Senseurs

20/40/60/3

Facteur de Pannes

1.0

Consommables

2 jours

Soute

65 kg

Prix neuf (indicatif)

60.000 *

Prix occasion

25.000 *

ARMEMENT de Série
Deux canons jumelés LS-1 Sienar Astronautique
Arc de Tir : Avant, Préc +1, Dégats 5d6, Portée 3

 * Normalement interdit à la vente publique

Le modèle de chasseur omniprésent au sein des forces impériales n'a plus besoin d'être présenté. Conçu durant les dernières années de la République, il devait répondre  à un cahier des charges assez rigoureux : rapide, maniable, facile à entretenir et surtout bon marché.

Le groupe Sienar Astronautique parvint à accomplir ces objectifs avec le premier modèle de la série qui doit son nom à l'abbréviation Twin Ion Engines. Les chasseurs TIE utilisent en effet un système de propulsion révolutionnaire : des micro-accélérateurs de particules alimentés par deux moteurs ioniques compacts produisent un flot de particules projetées par des orifices spéciaux vers l'arrière de l'appareil, selon le principe de la réaction. Les évents d'échappement sont orientables et rendent le TIE non seulement très rapide mais aussi très maniables. En décentralisant les évents plutôt que d'utiliser un ou deux réacteurs volumineux, le volume global de l'appareil est réduit, sa masse également et donc sa consommation de carburant suit la même courbe. Des panneaux solaires qui servent à la fois d'ailerons de stabilisation atmosphérique et de source d'énergie auxiliaire complètent le tout.

Si l'on met de coté les atouts de la gamme TIE : compacts, très maniables et surtout très rapides, il faut reconnaitre qu'en dépit de la propagande et de l'idée admise au sein des forces impériales, ses autres performances n'ont rien d'extraordinaire.

Pour tenir le cahier des charges autant que pour réduire le prix d'un appareil dont le système de propulsion n'est pas donné, Sienar a du en effet adopter une approche qu'on pourrait qualifier de minimaliste en ce qui concerne le reste de son produit.

Ainsi, non seulement les TIE ne disposent pas de boucliers mais ils n'ont pas non plus d'hyperpropulseurs. Le pilote doit porter en permanence une combinaison spatiale et est installé très à l'étroit dans un cockpit minuscule. La doctrine impériale justifie cela (de manière plus ou moins fondée sur un plan stratégique) avec les deux arguments suivants :

-          la Marine Impériale dispose de tous les navires nécessaires pour transporter à pied d'œuvre les TIE, rendant ainsi inutiles de couteux hypermoteurs. Pour les missions d'escorte, la très petite taille des TIE permet de les transporter aisément dans les soutes du navire à escorter ou même accroché dans ses superstructures externes (ce qui est le cas par exemple des croiseurs de classe Caraque).

-          cette même petite taille couplée à la maneuvrabilité et à la vitesse du TIE lui assure un avantage décisif une fois qu'il aura détruit les boucliers de l'adversaire qui quant à lui aura toutes les peines à atteindre une cible aussi difficile

 

Bien que sa structure compacte rende facile le remplacement des pièces les plus volumineuses, les TIE ne peuvent se poser que dans des racks spéciaux, généralement verticaux (le pilote accède par le dessus ou le dessous à son cockpit, le chasseur étant suspendu en l'air à un échafaudage avec le reste de son escadrille).

 

Dans les faits, les TIE/In sont trop peu armés (deux canons laser asservis) pour servir de bombardiers ou inquiéter les navires de taille importante bien qu'ils soient redoutable contre des petits cargos ou d'autres chasseurs. Leur absence de train d'atterrissage les cantonne à des navires et bases aménagés pour les recevoir et leur autonomie n'a rien d'extraordinaire. Ils sont donc surtout utilisés contre d'autres chasseurs ou afin de renforcer par leurs patrouilles un dispositif impliquant des vaisseaux plus importants. Sur un plan tactique, les pilotes de TIE ont rapidement appris que pour survivre il leur fallait autant que possible frapper vite et fort tout en jouant à fond la carte de la supériorité numérique contre un adversaire. Les choses se passent généralement très bien malgré des pertes inévitables lorsque cette supériorité numérique existe mais lorsque le rapport de forces est équivalent, ce sont les maneuvres des pilotes bien plus que leurs appareils qui font la différence.

Les pertes sont donc nombreuses parmi les pilotes malgré un entrainement très rigoureux et comme les forces impériales disposent de millions de chasseurs TIE, peu de pilotes voient régulièrement le feu. Ceux qui survivent à plusieurs missions deviennent rapidement d'excellents combattants que l'Empire peut considérer avec fierté comme des pilotes d'élite pouvant rivaliser avec les meilleurs escadrons rebelles (qui eux par contre voient souvent le feu…). Mais le prix à payer en termes humains, matériels et financiers est lourd pour parvenir à un tel résultat.

Outre le TIE/In, l'Empire dispose également de plusieurs variantes destinées à des missions plus spécifiques comme le TIE Bomber et le TIE/Rc. Divers hauts responsables de la Marine tentent de faire pression sur l'Empereur et sur Sienar pour que l'on conçoive des TIE mieux protégés donc plus onéreux qui permettront cependant d'augmenter le nombre de vétérans qui seront opposés aux pirates et aux rebelles mais cela ne semble pas vraiment à l'ordre du jour pour les cercles dirigeants de l'Empire…

 

La situation change à partir de la destruction de la première Etoile Noire lors de la Bataille de Yavin. Diverses mesures sont décidées pour contrecarrer la menace des chasseurs rebelles, notamment la création de nouvelles versions de chasseurs TIE, la plus célèbre étant le TIE Interceptor.